« Manger pour le plaisir » : une histoire individuelle
Chaque personne se construit sa propre histoire alimentaire, son propre comportement alimentaire, du fait d’une dimension hédoniste de l‘alimentation qui apporte du désir, du plaisir, de la satisfaction, dimension qui évolue au cours du temps par les évènements de vie.
Dimension sensorielle
Le plaisir apporté par l’aliment fait intervenir les cinq sens : plaisir visuel (par exemple une belle assiette), plaisir auditif (craquant) plaisir tactile (mou, chaud ou froid…), plaisirs gustatif et olfactif (saveurs et odeurs agréables). D’où rejet des aliments provoquant du déplaisir.
Les plaisirs et déplaisirs liés aux capacités sensorielles de la personne se construisent dès la gestation et tout au long de la vie.
Dimension psychique
Les sensations de plaisir de la personne sont liées à l’environnement, au contexte, à son état physiologique (faim, soif, satiété) et son état psychologique.
L’alimentation joue un rôle d’identification, en marquant son identité par ses préférences alimentaires, en se moulant dans les codes du groupe où l’on vit, ou en s’y opposant.
La dimension hédoniste de l’alimentation est liée à l’expérience de la personne, expérience qui est subjective et propre à chacun.
Le comportement alimentaire, phénomène physiologique inné, a évolué au cours de l’histoire de l’humanité. Il est fortement influencé par l’environnement socio-culturel et les facteurs psychiques, propres à chacun, et modifiable au cours du temps.